AdminL’entraîneur des Ti-Zefs, Éric Roy, a une fois de plus démontré son intelligence tactique en adaptant son jeu face à la défense à cinq des Nantais, qui avait posé problème la saison dernière. Misant sur le jeu intérieur et sur la qualité technique de ses joueurs, il a trouvé la clé pour s’imposer.
Pas étonnant que le public brestois lui ait dédié une chanson : « Quand je vois son jeu, je suis amoureux, quand je vois ses choix, je suis fan d’Éric Roy. » Car, semaine après semaine, le coach de SB29 multiplie les coups tactiques et les choix judicieux.
Habituellement adepte du 4-3-3, Roy a prouvé sa capacité d’adaptation. Face aux blessures de Pierre Lees-Melou et Jonas Martin, il a utilisé un 4-2-3-1 avec un double pivot Camara-Magnetti contre Strasbourg et Lille.
La semaine dernière, il est passé au 4-4-2 en losange, avec Doumbia en numéro 10 et Fernandes en sentinelle.
« Faire mal dans l’axe »
Deux choix gagnants, notamment face à Nantes dimanche. Roy explique : « Je voulais rester dans ce système face à une défense à trois ou cinq. Nantes nous avait mis en difficulté avec notre 4-3-3, surtout sur les côtés. »
Grâce à la qualité technique de Doumbia et Del Castillo, Brest a combiné intelligemment avant de chercher la profondeur. Roy ajoute : « Avec notre supériorité numérique au milieu, nous pouvions attirer les défenseurs centraux et créer des espaces. »
La réussite passe aussi par l’investissement des joueurs. Fernandes (98% de passes réussies) et Magnetti ont excellé, tout comme les remplaçants, apportant fraîcheur et intensité.
Roy conclut : « Les garçons ont su se relancer, même après l’effort en Ligue des Champions. » Un succès tactique et collectif indéniable.
Admin
