La rencontre entre Marseille et Lille (1-1) samedi a suscité de vives critiques de la part des entraîneurs Bruno Genesio et Roberto De Zerbi, qui ont remis en question les décisions de l’arbitre Willy Delajod.

Lundi, la Direction Technique de l’Arbitrage (DTA) a analysé deux situations litigieuses dans la surface et a conclu qu’aucune erreur manifeste n’avait été commise.
« Je pense qu’il pourrait y avoir penalty », a déclaré l’entraîneur lillois, faisant référence au contact à la 36e minute entre Pierre-Emile Höjbjerg et Hakon Arnar Haraldsson.
La DTA a précisé : « Les images montrent que le joueur marseillais joue le ballon et le touche clairement en premier, avec un geste contrôlé dans la seule direction du ballon. C’est ensuite que le joueur lillois touche le ballon et percute la jambe de son adversaire. Il n’y a donc pas d’infraction. »
Roberto De Zerbi, visiblement agacé, a ajouté : « Je pense que l’arbitre n’a pas fait un bon match, qu’il n’a jamais eu la rencontre en main.
» L’entraîneur italien a estimé que le défenseur lillois Bafodé Diakité aurait dû être expulsé et que le but égalisateur lillois aurait dû être refusé.
Un autre moment litigieux a eu lieu à la 80e minute lorsque la poussée de Gabriel Gudmundsson sur Höjbjerg n’a pas été sanctionnée.
La VAR n’est pas intervenue, jugeant correcte la décision de Delajod. La DTA a défendu l’arbitrage : « Le joueur marseillais a d’abord l’opportunité complète de jouer le ballon de la tête…
L’intervention du joueur lillois peut donc être considérée comme n’étant pas une faute au sens des lois du jeu. »
En conclusion, la Direction de l’Arbitrage a confirmé les décisions de l’arbitre, coupant court aux polémiques.