AdminComme plusieurs clubs français l’été dernier, le Stade Rennais a pris la décision de mettre à l’écart plusieurs joueurs devenus indésirables durant ce marché hivernal. Une décision qui scandalise l’UNFP.
La crise est profonde au Stade Rennais, qui flirte avec la zone rouge de Ligue 1 et qui a été éliminé de la Coupe de France par Troyes cette semaine.
Le mercato doit permettre au club breton de se renforcer, mais pour cela, il est nécessaire de vendre les joueurs indésirables afin de maintenir un effectif cohérent en nombre.
Pour convaincre les plus réticents de faire leurs valises, le Stade Rennais a mis en place un loft. En d’autres termes, plusieurs joueurs sont désormais mis de côté et doivent trouver un club dans les plus brefs délais.
L’UNFP condamne la mise en loft du Stade Rennais Cette pratique n’est pas une invention du Stade Rennais, puisque l’OM, l’OL et même le PSG y ont eu recours l’été dernier. Dans un communiqué, l’instance a demandé au Stade Rennais de remédier rapidement à la situation.
« La moustache de Frédéric Thiriez a dû se redresser soudainement lorsque le nouveau président du Conseil national de l’éthique a appris que le Stade Rennais, qui s’efforce – on sait pourquoi – de devenir un club comme les autres, a créé un loft, ne parvenant -pour l’instant ?
– à ajouter certains de ses employés, des footballeurs professionnels sous contrat, au catalogue de Christie’s », déplore d’abord l’UNFP à propos des méthodes du club breton avant de poursuivre.
L’ancien président de la LFP, comme l’encourage l’UNFP, devra expliquer à François-Henri Pinault, entre deux verres de Latour, que la FFF s’engage – c’est écrit dans sa Charte éthique – à garantir qu’aucune atteinte à la dignité ou à l’intégrité d’une personne, qu’elle soit physique ou morale, qu’il s’agisse de harcèlement ou de tout autre acte hostile visant à isoler ou ostraciser quelqu’un, ne soit tolérée.
Ce que la directrice juridique du club breton, membre du Comex de la FFF, n’a visiblement pas précisé au grand patron, comme elle a certainement oublié de prévenir l’équipe de Philippe Diallo qu’elle allait, en sa qualité d’élue, faire de la Fédération la complice de pratiques illégales, contraires aux lois de la République, mises en place par le Stade Rennais.
À travers ce communiqué, l’UNFP souligne ce qu’elle qualifie d’« illégalité » du club dirigé par François-Henri Pinault. Un coup de pression fort à l’égard des dirigeants rennais en cette période troublée du mercato hivernal.
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