Battu à Nantes (2-1) ce dimanche lors de la 23e journée de Ligue 1, le RC Lens enchaîne une troisième défaite consécutive après Nice (2-0) et Strasbourg (0-2).

Un revers qui met en lumière les lourdes conséquences d’un mercato hivernal marqué par plusieurs départs majeurs.
Sous pression financière, le club artésien a connu un marché des transferts agité, voyant notamment Brice Samba quitter son poste de gardien, Abdukodir Khusanov et Kevin Danso s’en aller en défense centrale, sans oublier Przemyslaw Frankowski sur le flanc droit.
Si ces ventes ont permis d’engranger plus de 100 millions d’euros, incluant l’option d’achat obligatoire de Danso, elles ont aussi profondément déséquilibré l’équipe. Un constat que Will Still, en première ligne, tente d’accepter.
“Il faut tourner la page, la réalité est là. Tout le club doit aller dans le même sens. Il faut de l’énergie pour ce qui arrive dans les mois et années à venir”, a déclaré le coach avant le déplacement à Nantes.
Une défense en souffrance
Faute de solutions, Still a reconduit une charnière Gradit-Sarr, déjà fébrile contre Strasbourg. Le retour de suspension de Facundo Medina aurait pu renforcer l’axe, mais la suspension de Machado l’a contraint à basculer à gauche.
Aguilar, en reprise après quatre mois d’absence, peine à convaincre. Heureusement, Matthew Ryan a limité la casse avec deux arrêts décisifs.
Une attaque en panne
Avec six buts encaissés en trois matchs, la défense inquiète. Mais l’attaque n’est pas en reste : en l’absence de jeu collectif efficace, seul El Aynaoui a trouvé le chemin des filets sur penalty.
Le trio Koyalipou-Saïd-Zaroury a déçu, tandis que Mbala Nzola, malgré son impact, a été exclu pour une réaction d’humeur envers l’arbitre.
Le milieu de terrain Diouf-El Aynaoui a également souffert, et les prochaines rencontres s’annoncent compliquées avec plusieurs absences de taille, notamment pour le choc contre Marseille.