AdminArrêtez-moi si vous avez déjà entendu cette histoire. Pendant six mois, Will Still façonne une équipe capable de se mêler à la lutte pour la Ligue des Champions. Puis, après un mercato hivernal marqué par les ventes de ses joueurs clés, son équipe perd pied.
L’an dernier, c’était Reims qui rêvait de renouer avec une compétition qu’il connaît bien, lui qui avait disputé la finale inaugurale de la Coupe d’Europe en 1956.
Mais un effondrement en milieu de saison, aggravé par le départ d’Azor Matusiwa et l’absence de renforts, avait brisé cet espoir. Aujourd’hui, c’est Lens qui vit un scénario similaire.
Il y a trois semaines, le RCL possédait la meilleure défense de Ligue 1 avec seulement 18 buts encaissés. Le club était sixième, à deux points de Lille.
Désormais huitième, à sept longueurs du LOSC, Lens a perdu trois fois d’affilée et ne possède plus que la troisième meilleure arrière-garde du championnat.
Manque de discipline et résultats en berne
Les revers face à Nice (2-0) et Strasbourg (2-0) étaient compréhensibles.
Mais la défaite 3-1 contre Nantes, humilié 7-1 par Monaco la semaine précédente, pose question. Pire encore, Lens a écopé d’un carton rouge lors de ses trois derniers matchs.
Cette dégringolade s’explique en partie par un mercato catastrophique : Samba, Khusanov et Danso ont tous quitté le club en janvier.
Still tente de s’adapter : “Ce n’est pas faute d’efforts, mais nous n’avons pas encore trouvé la bonne recette.”
Comme l’an dernier à Reims, le coach doit faire face à une équipe affaiblie. Lens a-t-il, lui aussi, raté une belle opportunité ?
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