AdminLe déplacement de l’OM à Rome n’a pas seulement pour but de recharger les batteries, mais aussi d’apaiser un climat interne devenu électrique.
En apparence anodine, cette semaine loin de Marseille révèle en réalité des tensions croissantes entre certains joueurs et leur entraîneur, Roberto De Zerbi.
Malgré les résultats en dents de scie, la deuxième place semblait à portée de main. Pourtant, le rythme s’est effondré et les critiques ont fusé.
Contrairement aux premières rumeurs, Pablo Longoria a tenu à préciser que « Roberto De Zerbi n’est pas à l’origine de cette coupure d’une semaine, deux, voire trois du côté de Rome ». Une mise au vert décidée collectivement, mais qui cache un malaise.
Selon RMC, plusieurs cadres de l’effectif ont exprimé leur mécontentement face à la légèreté des séances d’entraînement : « trop légères » et « pas assez intenses » physiquement, alors que l’OM ne dispute plus qu’un match par semaine.
Le bon début d’année 2025 aurait également entraîné une multiplication des jours de repos, mal vécus par certains joueurs soucieux de conserver un rythme compétitif.
« Greenwood ou Luis Henrique donnaient parfois l’impression d’être déjà en vacances », rapporte la radio, suscitant l’irritation de certains coéquipiers.
Des critiques étonnantes envers un entraîneur réputé pour sa rigueur tactique et son exigence physique, forgée entre la Serie A et la Premier League.
Mehdi Benatia a pris les choses en main, abordant le sujet avec De Zerbi à Rome, dans un échange qualifié de « constructif ».
Ce stage italien pourrait bien être l’électrochoc nécessaire pour réaligner le groupe en cette fin de saison cruciale.
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