AdminAprès la gifle reçue à Lyon, le Stade Rennais a de nouveau chuté samedi soir, cette fois à Toulouse (2-1).
Une défaite sans enjeu comptable, mais qui a profondément agacé Habib Beye, déjà ébranlé par l’attitude de ses joueurs dans le Rhône.
L’entraîneur breton, qui refuse de considérer ces revers comme anecdotiques, n’a pas mâché ses mots en conférence de presse.
Son équipe, pourtant hors de portée de la relégation et trop loin de l’Europe, semble avoir baissé pavillon trop tôt à son goût.
« En première mi-temps, on n’a rien produit en termes d’agressivité, de personnalité. On n’est pas rentrés dans le match, on les a laissés nous dominer », a-t-il fustigé.
L’ancien consultant de Canal+, visiblement écoeuré, a poursuivi : « J’ai vu une équipe amorphe, sans réaction. À la pause, j’ai dit aux joueurs que j’avais vu une équipe cliniquement morte. »
Même si la seconde période a été plus animée, avec un changement de système et un sursaut d’intensité, le constat reste sévère.
« Le deuxième but est à l’image du match : un manque d’agressivité flagrant dans un duel », a-t-il ajouté.
Beye, qui s’est montré protecteur depuis son arrivée, a justifié ce ton inhabituel : « Si je parle ainsi aujourd’hui, c’est parce que j’ai vu ces attitudes contre Lyon, et je les revois ce soir. » Rennes devra montrer un tout autre visage face à Nice et Marseille.
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