Arrivé en grande pompe à l’Olympique de Marseille lors du mercato hivernal, Ismaël Bennacer n’aura pas réussi à convaincre sur la durée.

Si ses premières apparitions sous le maillot phocéen laissaient entrevoir un renfort de poids, la suite s’est avérée bien plus décevante.
Miné par des pépins physiques récurrents, le milieu de terrain prêté par l’AC Milan n’a disputé que huit rencontres comme titulaire, pour un total de douze apparitions.
« Il n’a plus la caisse nécessaire pour tenir son rang, » constatait récemment Walid Acherchour sur RMC.

« Il n’a pas pu enchaîner trois matchs de haut niveau depuis sa blessure à Milan. Je ne suis pas sûr qu’il soit fiable, il a été tué par ses blessures. »
Un constat partagé par la direction marseillaise, qui aurait définitivement tranché : l’option d’achat fixée à 12 millions d’euros ne sera pas levée.
Malgré l’intérêt que lui porte Roberto De Zerbi, Bennacer ne correspond plus au projet olympien, tant pour ses absences répétées que pour un salaire jugé trop élevé pour un joueur peu disponible.
Pendant que l’OM s’emploie à conserver ses cadres, à l’image de Rabiot ou Rongier, le club choisit la prudence dans le recrutement.
Bennacer ne sera pas conservé, et la cellule de recrutement se tournera vers un profil plus fiable, capable d’apporter de la régularité au milieu de terrain. Une page se tourne, sans amertume, mais avec lucidité.