AdminEn acceptant de laisser partir Brice Samba, Abdukodir Khusanov et Kevin Danso, le Racing Club de Lens a considérablement affaibli son effectif.
Et alors que l’équipe commençait à digérer ces pertes, le départ de Przemyslaw Frankowski vers Galatasaray a porté un nouveau coup dur. Une situation qui a secoué le vestiaire lensois, comme l’a admis l’entraîneur Will Still.
« Sur le plan humain, il est logique que cela déstabilise un groupe, » a reconnu le technicien belge. « Il avait une personnalité, une place importante dans l’équipe et le vestiaire.
C’était inattendu, donc je comprends l’aspect humain et la difficulté à passer à autre chose. Je gère cela de manière pragmatique.
C’est le football, les meilleurs joueurs vont dans les grands clubs. Si je perds mon énergie à essayer de contrôler, à être émotionnel sur ce sujet, je ne m’en sortirai pas, et je ne veux pas non plus. »
Malgré la frustration, Still appelle à se concentrer sur l’avenir. « Il y avait de la frustration chez les joueurs, mais c’est surtout que cela tourne une page sur de très belles années au club, » a-t-il expliqué.
« Il y a eu une épopée européenne, un véritable succès collectif, et ces gars voient une partie de leur quotidien changer. Maintenant, je pense qu’il ne faut pas s’attarder sur notre sort ni chercher à se victimiser. Nous avons une nouvelle mission, une nouvelle page à écrire. »
Pour l’entraîneur, il ne sert à rien de se lamenter. « Cela ne dépend pas de moi. Je ne veux pas me prendre la tête avec ça, je ne veux pas être négatif. C’est un fait, je ne le contrôle pas, » a-t-il insisté.
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