AdminMis à l’écart avant son départ libre en 2019, Adrien Rabiot a intenté un procès à son ancien club, le Paris Saint-Germain, afin de faire requalifier son contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI).
Une démarche audacieuse, mais qui s’est révélée payante : le milieu de terrain formé au PSG, aujourd’hui joueur de la Juventus, a obtenu gain de cause devant la cour d’appel de Paris. Il touchera près de 1,3 million d’euros, notamment pour des salaires et primes impayés.
Écarté pendant sept mois après avoir refusé de prolonger son contrat, Rabiot n’avait plus accès au groupe professionnel, une mise à l’écart que la justice a jugée abusive.
Contrairement à Hatem Ben Arfa, qui avait porté plainte pour harcèlement moral mais n’avait obtenu que quelques dizaines de milliers d’euros, Rabiot a choisi une autre stratégie juridique — celle de contester la légalité même de sa situation contractuelle.
« C’est une décision importante en termes de principes après six ans d’attente », s’est réjoui son avocat, Me Romuald Palao. « Les sanctions abusives ont été annulées.
Le tribunal a considéré à juste titre que le PSG avait commis un abus de pouvoir (…) en écartant Adrien de l’équipe première.
(…) Adrien est avant tout un passionné de football, et il a été privé sans raison valable du droit de jouer. »
Les juges ont estimé que le PSG avait nui à l’image et à la réputation du joueur. Une décision lourde de sens pour les droits des footballeurs professionnels.
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