AdminÀ deux jours d’un déplacement toujours piégeux sur la pelouse du Havre, l’atmosphère est lourde autour du Stade Rennais.
Habib Beye, installé cet été sur le banc breton, peine déjà à convaincre. Sa légitimité est questionnée et son avenir s’inscrit en pointillés.
Mais ce vendredi, en conférence de presse, l’ancien Marseillais a choisi de contre-attaquer en chiffrant sa défense.
Avec calme, Beye a rappelé les données brutes d’un début de saison finalement loin d’être catastrophique : « Le contexte extérieur nous amène dans quelque chose d’assez irréel par rapport à la situation actuelle », a-t-il regretté.
« Il faut être calme sur ce que l’on fait. C’est irréel parce qu’aujourd’hui nous sommes 8e de Ligue 1, nous n’avons perdu qu’un match sur six depuis le début de la saison.
On peut questionner le contenu, mais je trouve que l’analyse qui est faite aujourd’hui du début de saison du Stade Rennais, le meilleur début en Ligue 1 depuis cinq ans, est incroyable. Mais c’est le monde dans lequel on vit. »
Le technicien insiste sur la stabilité : « J’ai simplement rassuré mes joueurs sur ce que nous vivons, qu’ils soient imperméables à ce contexte un peu lourd.
Si on m’avait dit qu’après six journées nous serions à trois points du podium en ayant affronté les équipes que nous avons affrontées… »
En conclusion, Beye a même trouvé le moyen de sourire, glissant une anecdote personnelle : « J’ai eu ma mère et elle m’a dit : ‘si demain tu étais payé au nombre de fois où ton nom est cité, on serait bien, mon fils’. »
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