AdminLe Stade Rennais a connu une soirée cauchemardesque ce dimanche 26 octobre au Roazhon Park, battu 2-1 par l’OGC Nice dans une rencontre marquée par la colère des supporters et un climat tendu autour de l’équipe.
Ce revers, le premier de la saison, a plongé le club breton dans une période de doutes et de crispation, où l’entraîneur Habib Beye se retrouve plus que jamais sous pression.
Malgré tout, le technicien sénégalais a tenté de sauver les apparences en soulignant la réaction de ses joueurs en fin de match, avant un déplacement crucial à Toulouse prévu pour le mercredi 29 octobre.
« Notre première mi-temps a été tendue, nous avons manqué d’initiative à certains postes et d’impact offensif.
Nous avons été trop scolaires, peut-être trop craintifs à l’idée de nous livrer. Nous essayons de libérer tout le monde, mais il y a de la tension, et elle se ressent, même dans le stade », a reconnu Beye, lucide sur la situation.
Le coach rennais n’a pas caché son incompréhension face à certaines décisions arbitrales : « Le premier but de Diop nous a pris à froid, mais le second est inexplicable.
Comment peut-on ignorer la main de Boga après visionnage du VAR ? » s’est-il indigné. Malgré cela, Beye a tenu à saluer la réaction de son équipe : « Je suis fier de la seconde période, de l’entrée de nos remplaçants, et de la personnalité d’un jeune comme Aït Boudlal dans un contexte difficile. Avec un peu plus de réussite, nous méritions d’égaliser. »
Concernant la tension palpable après le match, lorsque les joueurs ont été envoyés saluer le Kop mécontent, Beye a précisé : « C’était une décision de la direction.
Les supporters ont le droit d’exprimer leur colère. Je suis toujours ouvert au dialogue, mais pas à chaud, pas juste après un tel match. »
Alors que les critiques s’intensifient et que les rumeurs sur son avenir s’amplifient, Habib Beye se veut droit dans ses bottes : « La question de mon futur a déjà été posée, cela ne change rien qu’on la repose encore.
Ce qui m’importe, c’est le travail quotidien avec mes joueurs, la passion qui m’anime et la volonté de faire progresser cette équipe. »
Rennes, désormais dos au mur, devra réagir dès mercredi à Toulouse pour éviter que la crise ne s’installe durablement. Beye le sait : un nouveau faux pas pourrait bien sceller son destin sur le banc breton.
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