« Nous n’étions pas nous-mêmes » : l’entraîneur de Marseille révèle ce qu’il a dit à ses joueurs avant le début de la seconde mi-temps

Malgré un début de saison prometteur, l’Olympique de Marseille peine à s’imposer au Vélodrome.

Avant le match de dimanche contre l’AS Monaco, les Phocéens n’avaient enregistré qu’une seule victoire à domicile, face à l’OGC Nice le 14 septembre.

Des rumeurs avaient émergé avant la rencontre, affirmant que les joueurs marseillais étaient « effrayés » par l’ambiance du Vélodrome, pourtant réputée pour galvaniser les siens et intimider les adversaires. Cependant, ces derniers mois, cette pression semble peser sur les joueurs eux-mêmes.

Avant le coup d’envoi, les supporters marseillais ont déployé des banderoles de soutien. « Le Vélodrome est avec vous », pouvait-on lire sur l’une d’elles, tandis qu’une autre proclamait : « La peur du Vélodrome, c’est fini.

» Portés par cet élan, les joueurs de l’OM ont finalement battu Monaco (2-1), enregistrant leur deuxième victoire de la saison à domicile.

Après le match, Roberto De Zerbi a évoqué un « blocage mental » qu’il était essentiel de surmonter. « J’espère que c’est le début d’une belle histoire au Vélodrome.

Beaucoup de gens viennent pour ces matchs, et c’était frustrant de ne pas pouvoir s’exprimer. Il y avait sans doute un blocage mental, avec des joueurs pas forcément sereins, pas toujours lucides, anxieux de commettre des erreurs », a déclaré l’entraîneur italien en conférence de presse.

« On l’a vu contre le PSG, Angers, Auxerre, en seconde mi-temps contre Reims, et même par séquences contre Nice. Aujourd’hui, je suis heureux qu’ils se soient enfin libérés et aient montré leur vrai potentiel », a-t-il ajouté.